Entrée des ANOM avec deux personnes se dirigeant vesr l'intérieur

Présentation des Archives nationales d'outre-mer

Le Dépôt des Archives d’outre-mer ouvre ses portes au public en 1966, à Aix-en-Provence. Un grand ensemble universitaire vient d’être construit et le directeur général des archives de France de l’époque, André Chamson (1900-1983), y a vu une opportunité pour accueillir les archives transférées en partie des anciennes colonies qui, pour certaines, étaient en France depuis 1954 et réparties sur tout le territoire. 

Les services d’archives ont été créés tardivement dans les colonies : 1906 en Algérie, 1913 en Afrique-Occidentale Française, 1917 en Indochine, 1933 à Madagascar, 1945 en Afrique Equatoriale Française. Chaque service d’archives étant indépendant, il a créé son propre cadre de classement alors qu’il existait un cadre unique pour les archives départementales depuis le milieu du XIXe siècle, d’où l’apparente complexité des fonds conservés aux ANOM.

Les archives ministérielles des colonies ont longtemps relevé de la Marine. Le service des archives du ministère des colonies n’a été créé qu’en 1920. En 1961, il est rattaché aux Archives nationales, dont il va constituer une section, « la section outre-mer ». Un début d’incendie en 1979 va décider du sort du service. La décision est prise de transférer les archives à Aix-en-Provence. Une extension du bâtiment est inaugurée en 1987. En 1994, les archives du premier empire colonial conservées à Paris aux Archives nationales rejoignent Aix-en-Provence, suivies en 1995 des archives économiques intéressant l’outre-mer.

Par arrêté du ministre de la Culture et de la Communication du 24 décembre 2006, le centre des Archives d'outre-mer (CAOM) devient un service à compétence nationale (SCN) et change de nom pour s'appeler Archives nationales d'outre-mer (ANOM).

Avec ses 38 kilomètres d’archives, les ANOM sont un lieu incontournable pour toute recherche en histoire coloniale française. 

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